Que retenir de la loi dite anti squatteurs du 27 juillet 2023 visant à protéger les logements contre l’occupation illicite  publiée au Journal officiel du 28 juillet 2023 ?


La loi a deux objectifs clairement affichés destinés à rassurer les petits bailleurs  :

1.       Réprimer plus sévèrement les situations de squats ;

Articles 315-1 et 315-2 du code pénal : Création d’un délit d’’occupation frauduleuse d’un local à usage d’habitation ou à usage commercial, agricole ou professionnel » qui sera puni de deux ans de prison et de 30 000 euros d’amende.

Les locataires défaillants restés dans le logement à l’issue d’un jugement d’expulsion devenu définitif risqueront 7 500 euros d’amende, sauf lors de la trêve hivernale et pour ceux bénéficiant d’une décision de sursis à expulsion ou d’un logement social.

2         Sécuriser les bailleurs en cas d’impayés .

Désormais, les contrats de location contiendront une clause de résiliation automatique en cas d’impayés de loyers (c’est déjà le cas de la quasi-totalité des baux).

Le délai de régularisation en cas d’impayé passe de 2 mois à 6 semaines, le même délai est désormais applicable au délai de transmission de l’assignation au représentant de l’état.

Les délais de paiement et la suspension des effets de la clause résolutoire ne pourront être accordés que si le locataire a repris le versement intégral du loyer courant avant l’audience.

Les délais pour quitter les lieux sont réduits et sont désormais compris entre 1 mois et 1 an contre 3 mois et 3 ans auparavant. Ils ne peuvent être accordés à des occupants illicites.

 https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000047897040

De la rédaction des baux au suivi de la procédure d’expulsion, notre cabinet intervient depuis plusieurs années aux côtés des bailleurs afin de sécuriser la gestion de leurs biens et les assister en cas de situation d’impayés.